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Les deux luttes qui animent les hommes


Ne disons plus qu’il n’est qu’une sorte de lutte : sur cette terre, il y en a deux. L’une sera louée de qui la comprendra, l’autre est à condamner. Les cœurs sont ennemis. L’une, cause du mal, fait grandir la guerre et les mauvais combats. L’autre, son aînée naquit de la Nuit ténébreuse, et Zeus, là-haut assis dans son temple céleste, l’a mise aux racines de la terre et faite bien plus utile aux hommes. Elle éveille même l’homme aux bras indolents. Il sent le besoin de travailler le jour où il voit le riche qui s’empresse de labourer, planter et faire prospérer son bien. Tout voisin envie le voisin occupé de faire fortune. Cette lutte-là est bonne aux mortels. Le potier en veut au potier, le charpentier au charpentier. Le mendiant est jaloux du mendiant, le poète du poète.
Hésiode, Les Travaux et les Jours (VIIIe– VIIs. av. J.-C.) 

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